Le saviez-vous ? Les spécialistes de la Banque de France sont formels. Depuis peu, l’activité économique française affiche une légère croissance, un regain modéré compris entre 0,1 % et 0,2 %, qui devrait se poursuivre durant tout le dernier trimestre 2023. Alors que l’inflation ralentit, cette modeste croissance fait suite à une augmentation de 0,1 % du PIB (le Produit intérieur brut) au 3ᵉ trimestre. Si ces nouvelles données sont encourageantes, elles restent toutefois incertaines dans un contexte économique encore fragile.
Bonne nouvelle ! Légère croissance du PIB à 0,2 % pour le dernier trimestre 2023
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Le rôle du PIB (Produit intérieur brut) : explication
En France, le PIB, ou Produit intérieur brut, est un indicateur économique puissant.
En effet, le PIB permet de mesurer la valeur totale de tous les biens et services finaux produits à l'intérieur d'un pays pour une période donnée. Bien plus qu'un simple outil statistique, c’est un baromètre fiable pour évaluer la croissance économique, la productivité et les standards de vie d'une nation.
Néanmoins, le Produit intérieur brut a quelques limites, car il ne permet pas d'appréhender la répartition réelle des richesses entre les citoyens, par exemple.
Vous l'aurez compris, le PIB est un outil intéressant pour mesurer la santé économique d'un pays sur une période donnée.
Les variations à la hausse du Produit intérieur brut d'une année à l'autre représentent le taux de croissance d'une nation, tandis que les diminutions du PIB marquent la décroissance de l'économie. En d’autres mots, un pays avec un Produit intérieur brut élevé est jugé prospère en comparaison avec une nation au PIB faible.
Légère croissance du PIB : la vision de la Banque de France
Selon Olivier Garnier, directeur général des statistiques, des études et de l'international à la Banque de France, l'activité devrait continuer de croître au quatrième trimestre 2023, même si le rythme est assez lent.
Elle serait soutenue par les services marchands et par une subtile amélioration de l'industrie manufacturière. Toutefois, ce léger soubresaut pourrait ne pas s'étendre aux prochains mois si les carnets de commandes dans l'industrie et le bâtiment restent trop vides et les stocks de produits finis trop remplis.
Comme le souligne monsieur Garnier « On ne peut pas s'attendre, à court-moyen termes, à une accélération rapide de l'activité »
Le point sur l’inflation
Selon Monsieur Garnier, les prix semblent se normaliser dans les différents secteurs de l'industrie. À présent, les augmentations sont assez proches de ce qu'elles étaient avant la pandémie de covid-19 et les difficultés d'approvisionnement rencontrées par les entreprises ces derniers temps font aujourd'hui partie du passé.
Une bonne nouvelle pour les chefs d'entreprise qui constatent une baisse tangible du prix des matières premières.
En pratique, ce climat est propice au ralentissement de l'inflation. En octobre 2023, par exemple, 6 % seulement des industriels ont dit avoir haussé leurs prix contre 23 % au dernier trimestre de 2022. Mieux encore, 6 % des industriels affirment avoir baissé leurs prix ces derniers temps, avec des diminutions parfois supérieures aux augmentations dans le secteur agroalimentaire.
En conclusion, le PIB français (Produit intérieur brut) affiche une légère croissance de 0,2 % au quatrième trimestre 2023 et cette modeste reprise, confirmée par la Banque de France, est une réelle lueur d'espoir dans un contexte économique sensible marqué par l'inflation.
Néanmoins, même si ces chiffres sont encourageants, il est crucial de rester prudent et se rappeler que les perspectives de croissance restent minimes dans un environnement économique encore incertain.